L.S. Diallo du PLP: « Les jeunes peuvent espérer avoir un changement radieux et harmonieux pour tout le pays… »

14 - 10 - 2020 0

Le président du Parti de Liberté et du Progrès (PLP), Laye Souleymane Diallo, candidat donc à la présidentielle du 18 octobre 2020 a bien voulu se prêter aux questions de votre site d’informations générales www.guinee33.com. Plusieurs points sur l’actualité du pays et son projet de société ont été abordés au cours de cet entretien. Lisez !


Guinée33.com : Bonjour M. le président. Vous êtes apparemment jeune et très engagé pour la course au fauteuil présidentiel et également peu connu de l’arène politique guinéenne. Pouvez-vous nous dire qui vous-êtes réellement et d’où vous venez ?



Président du PLP : « Je suis Laye Souleymane Diallo. Né à Kankan, j’ai fait mes études primaires et secondaires à Conakry et mes études universitaires au centre universitaire de Labé. Je suis un homme d’affaires évoluant dans le monde du business. Je représente la société Bolama blokchain business en Afrique je suis le Directeur basé au Cameroun.



Dites-nous les raisons qui vous ont motivées à vous présenter à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 étant un jeune parti



Je me suis présenté à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain suite à la situation précaire de mes collaborateurs et amis. A chaque fois que je viens, je les trouve dans les mêmes situations, sans emploi. Alors nous nous sommes dit que notre association devrait être transformée en un parti politique, donc nous nous sommes engagés tout de suite à le faire et voilà où nous en sommes aujourd’hui.



Etant nouveau sur le terrain, est-ce-que politiquement vous arrivez à tenir ?



Nous tenons bien. Personne ne nait avec cette expérience politique, on l’apprend. Tous les grands partis politiques aujourd’hui ont appris et nous aussi on apprend à notre tour.



Nous sommes à plus de deux semaines de campagne, quel est le bilan de votre parti à mi-parcours ?



Ecoutez d’après le sondage du conseil des média africains, je suis aujourd’hui 3ème en terme de campagne électorale. Tout cela, grâce aux efforts que nous avons essayés de mettre en place, des stratégies que nous avons mises en place. Au lieu de faire la propagande dans les rues comme le font les autres, nous, nous avons fait autrement, c’est-à-dire aller voir les électeurs chez eux, faire la politique de porte en porte, de la mobilisation à la sensibilisation pour leur parler de notre situation. D’ailleurs, on a commencé la campagne avant la campagne, donc nous sommes à l’avance par rapport aux autres. Nous sommes 3ème selon le sondage cité plus haut et nous sommes fiers.



Qu’est-ce-que les jeunes guinéens peuvent espérer de votre parti une fois aux commandes de ce pays ?



Les jeunes peuvent espérer avoir un changement radieux et harmonieux pour tout le pays, un changement tant attendu. Nous ne dirons pas qu’on va dépasser la Côte d’ivoire ou les Etats Unis en 5 ans comme l’avaient promis nos prédécesseurs. Cela n’est pas possible, les Etats-Unis ont eu un développement de 200 ans. Comment on peut faire espérer le peuple avec cette idée d’atteindre ce niveau en 5 ans, il faut pas qu’on arrête de nous vendre des illusions. Nous, nous allons faire le développement ensemble avec cette jeunesse comme au temps de la Révolution, donc il est temps pour le changement. Nous sommes dans la politique du crocodile comme nous étions cernés dans la main du colonisateur, c’est la même situation. Le guinéen dans son propre pays est colonisé sauf que la forme est différente.



M. le président, qu’est-ce-qui est prévu pour les femmes dans votre projet de société ?



La parité. Nous allons accorder aux femmes issues de groupements et coopératives, des financements pour leurs activités puisque 60% des foyers en Guinée sont soutenus par les femmes. Il faut soutenir ces femmes là dans tous ce qu’elles entreprennent. Dans les foyers, nos papas n’arrivent plus à tenir et ce sont nos mamans qui vendent les poissons, les mangues, les fruits au marché pour pouvoir soutenir les foyers. Il faut donc les réunir en groupements dans les coopératives afin de les aider à travers les micro-finances ainsi de suite. Donc, je peux vous dire que nous avons un bon projet pour les femmes, et je vous promets que les femmes seront les plus nombreuses dans le gouvernement qu’on mettra en place une fois élu.



La tension entre les deux grandes formations politiques à savoir le RPG et l’UFDG a toujours existé pendant les échéances électorales, vous entant que nouveau leader, que pensez-vous de cette situation ?



A mon niveau, il n’y aura rien. Dans le combat de deux éléphants, le petit poussin n’a rien à avoir la-bas.moi je n’ai rien à dire par rapport aux problèmes que ces deux ont personnellement parce que cela déborde maintenant le cadre politique, ça devient ethnique. Il commence à mettre des accusations ethniques dans les propos pendant que les gens ont toujours vécus ensemble dans les quartiers. Chacun veut prendre sa communauté comme un bâton pour essayer de se mettre devant. Nous n’allons pas accepter cela, nous continuons à sensibiliser les jeunes afin de ne pas tomber dans le piège de ces deux formations politiques mais on ne va pas se mêler dans leur combat. Mais j’alerte la communauté internationale que ces deux partis politiques ne reflètent pas la paix en Guinée.



Selon vous, quels sont les maux dont souffre réellement la Guinée ?



Le plus grand problème de la Guinée est la corruption. On a affamé le guinéen et il est devenu malhonnête. Je dirais que ce n’est pas la faute aux guinéens, c’est le gouvernement qui a une mauvaise politique administrative. Je ne comprends pas ce qu’un vieux de 60, 70 ans qui ne sait pas lire fait dans un bureau. Ce dernier a fait son temps et continue de faire le temps de ses enfants, comment voulez-vous qu’on progresse, qu’il laisse la place aux enfants et qu’on arrête de communautariser l’Administration. La Guinée n’appartient pas à une seule ethnie, elle appartient à plusieurs ethnies.



Le PLP est prêt à accepter les résultats, n’importe lesquels aux lendemains de la présidentielle du 18 octobre ?



On peut-être prêt à accepter les résultats s’il n’ya pas eu de fraudes. Je sais pertinemment qu’il ya des zones où je gagnerais et il y’en a d’autres où je n’ai aucune chance d’avoir des électeurs. Si par inadvertance, on vole mes voix ou on change les procès-verbaux, là il y’aura problème!



Quelle est la suite donc de votre programme de campagne ?



Je dois aller à l’intérieur du pays battre campagne avec mon allié Elie Kamano. On bouge le samedi et quant à Elie, lui bougera le dimanche et on se retrouvera là-bas. Elie Kamano est un frère, nous avons les mêmes objectifs et nous sommes tous des panafricains, nous combattons le même système.



Le souhait de chaque parti candidat à la présidentielle du 18 octobre est d’accéder au pouvoir après les résultats mais dans le cas où le PLP n’arrive pas à accéder à la magistrature suprême du pays, son président acceptera t-il de faire partir du nouveau gouvernement de la nouvelle République si jamais on lui proposait ?



Moi, je suis un patriote. Si je n’arrive pas à être président de la République et qu’on me propose un poste ministériel, je l’accepterai avec plaisir juste pour servir ma nation. Je suis prêt à accepter les compromis, si ce sont des compromis bien sûr pour l’intérêt de la nation et non l’intérêt de ma poche. Je suis là pour les jeunes et pour la réconciliation nationale afin que le tissu social soit ressoudé. Je suis là pour ça et c’est cela ma mission. Je ne vais renoncer à aucun poste ministériel. Je suis prêt à accepter des compromis pour l’intérêt supérieur de la nation.



Votre mot de la fin



Je dirai aux guinéens d’aller massivement voter pour le PLP le 18 octobre parce que l’heure du changement a sonné. Nous ne devrions plus accepter d’être instrumentaliser par des hommes politiques. Refuser de prendre des miettes pour faire la propagande dans les quartiers à travers les stands d’animation et autres. J’appelle tous les guinéens à resserrer les ceintures car étant le nouveau président, nous aurons du pain sur la planche. Il ya beaucoup à faire et pour cela voter PLP ».



Bonne chance M. le président !



Merci







Entretien réalisé par Essomba Hawa


COMMENTAIRES

mardi 23 avril 06:02:31

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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