Lébékéré (Mali) : apeurées par la disparition de 5 enfants, 36 familles envisagent de migrer vers le Sénégal

6 - 12 - 2022 0

Depuis plusieurs mois, cinq (5) enfants sont portés disparus à Hoorè Wèdhou, sous- préfecture de Lebekeré, préfecture de Mali.

Toutes les recherches menées pour retrouver ces enfants dont le plus âgé n’a que 5 ans, sont restées vaines jusque-là. Apeurés, les parents des portés disparus ne savent plus à quel saint se vouer.

Selon un citoyen d’une localité voisine de Hoorè Wèdhou, face à l’inquiétude grandissante, 36 familles sentent la menace et pourraient se réfugier au Sénégal voisin.

« Ces enfants sont portés disparus depuis Avril 2021, jusqu’à l’heure où je vous parle, aucun signe, aucune trace n’ont révélé que les enfants ont subi tel sort. Même hier, j’étais avec la communauté. Nous avons alerté, l’Etat est resté indifférent. Et ce qui profile à l’horizon, cette communauté composée de 36 ménages, envisagent de migrer vers le Sénégal. Actuellement ils sont en concertation avec les autorités sénégalaises afin que ces autorités leur donnent une terre d’asile, parce qu’ils sont à 13 kilomètres du Sénégal. La communauté est abandonnée à elle-même, on a perdu tout repère. Perdre 36 ménages, je pense que ce n’est pas petit pour un pays surtout que si cette partie est d’une grande importance sur le plan économique, car c’est une zone à potentialité agricole. C’est pourquoi j’invite les autorités de nous venir en aide pour la sécurité des citoyens et leurs biens, et surtout empêcher cet exil. Le soutien ne peut pas être forcément financier, mais il y a des mesures d’accompagnement qu’il faut apporter pour aller les soulager. Mais ces gens sont obligés de quitter parce qu’ils ont compris que rien ne les protège. Je suis convaincu que le président de la république n’a pas été saisi de cette information, le préfet de Mali n’ont plus, n’a pu certainement transmettre cette situation officiellement au gouverneur de Labé. Donc nous, nous nous voyons abandonner. J’invite l’Etat, à prendre ce problème à bras le corps », a dit Mohamed Thioupy Diallo, ingénieur agronome à la retraite.


COMMENTAIRES

mercredi 04 décembre 03:35:43

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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