Pose de la première pierre d’un tribunal spécial dans l'affaire des massacres du 28 septembre 2009: Voici le discours du PM guinéen

14 - 1 - 2020 0

Ce lundi, 13 janvier 2020, le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a procédé à la pose de la première pierre de la construction du tribunal criminel spécial devant abriter le procès des massacres du 28 septembre 2009. Dans son discours, le numéro 1 du gouvernement a fait plusieurs annonces: Lisez!chef du gouver

Lisez !

L’histoire récente de notre pays a enregistré des événements douloureux ayant entraînés des crimes de masse et des violations grave des droits de l’homme.

Il s’agit en particulier des événements du 28 Septembre 2009.

Le devoir de mémoire et de justice qui nous interpelle constamment, m’emmène aujourd’hui encore à exprimer avec beaucoup de responsabilité, au nom de Monsieur le Président de la République, la détermination du Gouvernement à organiser le procès de l’affaire du Stade du 28 Septembre.

La pose de la première pierre de la construction du siège du Tribunal Criminel Spécial de Conakry à laquelle nous procédons ce matin est l’expression de cette volonté de donner un cachet particulier à l’organisation matérielle du procès.

Déjà des préalables juridiques indispensables ont été entrepris, dont le renforcement des capacités des magistrats chargés de conduire le procès.


Mesdames et Messieurs,

Cet édifice qui va abriter ce procès de grande portée dans notre pays restera un symbole durable de la lutte contre l’impunité en Guinée.

Je rappelle que le gouvernement guinéen s’est engagé à organiser ce procès dans le respect des règles et pratiques de droit reconnues en la matière. C’est dans cette perspective qu’il a mobilisé déjà vingt-cinq milliards (25.000.000.000) de nos Francs.

Ce montant couvrira une partie substantielle du budget nécessaire à la tenue et au bon déroulement d’une telle audience criminelle dans notre pays, inédite par son ampleur et son caractère singulier.

Nous ne serons pas seul à supporter la charge financière requise pour l’organisation de ce procès d’envergure. Il y aura l’accompagnement et le soutien de nos partenaires au développement aujourd’hui membres du comité de pilotage institué à cet effet.

Nous souhaitons à ce titre que, les engagements financiers pris ainsi par nos partenaires, soient concrétisés dans les meilleurs délais.

L’Etat guinéen ne ménagera aucune peine pour la manifestation de la vérité dans ce dossier du 28 Septembre ainsi que dans tous les autres cas de crimes de masse et de graves violations des droits humains.

Notre volonté est ferme : la Guinée, à l’instar des autres nations doit être un pays de respect des droits de l’homme et des principes démocratiques.

A la fin des travaux de construction que nous voulons voir réalisés dans les règles de l’art et dans les délais prévus, un Tribunal apte à accueillir le procès sera érigé ici même.

Pour conclure mon bref propos, je voudrais renouveler ici, l’engagement de Monsieur le Président de la République et du Gouvernement de ne rien ménager pour que la justice de notre pays dise le droit.

Les présumés auteurs des exactions ignobles en cause, répondront très bientôt de leurs actes devant le tribunal et cela quels que soient leur appartenance politique, leurs titres ou rangs. Il leur sera garanti toutefois le respect des droits de la défense.

Monsieur le Garde des Sceaux, il vous revient de veiller à ce que l’entreprise respecte ses obligations contractuelles pour une livraison de l’immeuble dans les délais, de façon à ce que le chronogramme du procès soit respecté.

Le procès doit se tenir sans trop de délai désormais. Et cet édifice dont nous posons la première pierre aujourd’hui sera pour nos concitoyens de même que pour les observateurs un symbole durable de la lutte contre l’impunité en Guinée.

Je vous remercie.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement


COMMENTAIRES

vendredi 26 avril 07:34:57

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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