Procès d'ancien président en France: Sarkozy risque une peine de 10 ans de prison ferme...

23 - 11 - 2020 0

Ce coup de massue judiciaire à Sarkozy fait suite aux interceptions téléphoniques effectuées au début de l’année 2014 dans le cadre de l’enquête sur le financement de sa campagne électorale de 2007, d’où il est sorti victorieux face à sa rivale Ségolène Royal. C’est en plaçant Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur écoute téléphonique que les magistrats du pôle financier de Nanterre ont découvert que ces deux personnages, amis dans la vie, échangeaient des informations au sujet de certaines affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy était cité, tels le financement présumé de sa campagne électorale en 2007 par la Libye et les donations financières de la milliardaire Liliane Bettencourt.

La concurrence s’aiguise au sein des barons de l’UMP

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Plus que cela, les magistrats ont découvert que Sarkozy s’était procuré une nouvelle ligne téléphonique sous le pseudonyme de Paul Bismuth. Idem pour Thierry Herzog qui a, lui aussi, ouvert une autre ligne de téléphone.La grande nouveauté dans le dossier Sarkozy réside dans la «corruption active» retenue contre lui. Ce grief risque de compliquer sa défense en cas de procès.

Par ailleurs, les magistrats qui mènent l’enquête cherchent à mettre à jour un réseau d’informateurs susceptibles d’avoir renseigné les proches de Sarkozy des procédures judicaires qui pouvaient le toucher directement.C’est d’ailleurs dans ce cadre que d’autres mises en examen ont été prononcées contre l’avocat Thierry Herzog, l’avocat général près de la cour de cassation Gilbert Azibert et l’avocat général auprès de la même cour, Patrick Sassoust. Selon l’accusation, Gilbert Azibert aurait fourni des informations à Sarkozy par le biais de Thierry Herzog sur de nombreux dossiers, en contrepartie de l’octroi d’un poste prestigieux au sein du Conseil d’Etat de la principauté de Monaco.

D’après les notes téléphoniques, Nicolas Sarkozy apparaît clairement comme étant le principal «donneur d’ordres», c’est-à-dire le bénéficiaire final des informations obtenues soit par son avocat soit par le biais des deux avocats généraux.
Avec cette mise en examen, le retour de Nicolas Sarkozy à la politique paraît de plus en plus compromis initialement prévu pour la rentrée prochaine ou tout au moins pour octobre, l’ancien Président risque de faire de nouveau l’impasse sur cet objectif.

Cette situation attise d’ores et déjà les appétits au sein de l’Union pour le mouvement populaire (UMP) dont Sarkozy fut président. Si Alain Juppé, François Fillon ou Jean-François Copé, considérés comme ses potentiels rivaux lors des primaires à la présidentielle de 2017, insistent sur la «présomption d’innocence» de leur compère, il n’en demeure pas moins qu’ils se frottent les mains en coulisses. Ils ne manquent pas de penser qu’un adversaire disqualifié par la justice, c’est déjà ça de gagné…


COMMENTAIRES

jeudi 25 avril 10:35:43

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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