Année scolaire 2019-2020 : une rentrée morose à Conakry !

9 - 10 - 2019 0

Conformément au programme établi par le département de l’enseignement pré-universitaire dans le cadre de l’ouverture des classes sur toute l’étendue du territoire national depuis le jeudi dernier, certaines écoles de la capitale, notamment dans la commune de Ratoma ont connu moins d’affluence, c’est du moins, le constat fait par notre reporter sur place.

Interrogé, le Directeur General des écoles Modernes de Guinée ‘’EMG’’, Salif Sylla répond : « Nous avons les parents d’élèves qui dénoncent la cherté de la vie liée au contexte socio-économique du pays. Il ya les fournitures scolaires à acheter et en plus de cela, ils ont les frais de scolarité à payer. Ils n’arrêtent pas de se plaindre par rapport à tout ça mais ils prennent du temps avant d’arriver ».

Plus loin, M. Sylla affirme que nous sommes le 07 octobre et nous n’avons pas d’affluence, tout le monde n’est pas venu et quand on demande aux parents, ils disent qu’ils n’ont pas préparé la tenue, les cahiers parce qu’ils n’ont pas d’argents. C’est ce que nous dénonçons le plus souvent, la cherté de la vie ne doit pas être liée à la scolarisation de leurs enfants par ce que le meilleur héritage qu’on puisse donner à son enfant c’est son éducation».

Continuant son speech, Salif Sylla ajoute ce ci : « En ce qui concerne les préparatifs, nous avons pris des dispositions nécessaires afin d’éviter tout désagrément en fin d’année. Nous avons pris des mesures qu’on a décidé d’appliquer, à savoir les révisions par groupe au sein de l’école, le contrôle des professeurs et rendre obligatoire les devoirs en établissant un pont entre l’école et les parents d’élèves afin que ce qui se passe à l’école soit repris à la maison ».

Pour Sylla Aboubacar ‘’Silva’’ professeur de français, la tendance est plutôt bonne et rassurant puisque la plupart des élèves sont venus dans les écoles privées contrairement aux écoles publiques : « On constate que les élèves ont du mal à répondre massivement. Je ne comprends pas que ce soit l’élève qui dise aux parents que « Je ne vais commencer les cours que la semaine prochaine », ce sont les parents qui doivent mettre la pression sur l’élève et le pousser à aller à l’école parce que ce sont eux qui payent tous les frais ».

De l’autre côté, Alya Camara élève de la terminale de la même école implore le gouvernement en ces termes : « avec les échecs de l’année dernière, nous avons pris conscience de réviser dès maintenant mais je m’adresse surtout au gouvernement de nous donner la stabilité politique pour ne pas faire comme l’année dernière, perturber les cours avec les crises politiques ».

Quant aux parents d’élèves, ils trouvent chères les fournitures et frais de scolarité c’est le cas de Aissatou Dallo qui dénonce la cherté des fournitures scolaires et des frais de scolarité. Pour elle, l’Etat doit être capable de règlementer le secteur de l’éducation.

ALY BANGOURA


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dimanche 05 mai 08:14:19

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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