
Dans une Guinée où les défis liés à l’information sont nombreux et où la liberté d’expression est souvent mise à rude épreuve, une figure se démarque par son engagement et sa détermination : Ibrahima Koné. Sa participation au Forum sur l’avenir de la presse en Guinée n’a pas été un simple acte de présence, mais un message fort : le journalisme, dans sa forme la plus pure, est un pilier indispensable à une société démocratique et transparente.
En tant que Directeur Général du journal Horoya, Ibrahima Koné a montré que diriger un média, ce n’est pas seulement gérer une entreprise, c’est surtout défendre chaque jour les valeurs essentielles du journalisme : éthique, intégrité et quête de la vérité. À une époque où la désinformation et les fausses nouvelles se répandent rapidement, il a rappelé avec insistance que les journalistes sont les gardiens d’une information fiable et vérifiée.
Sa présence au Forum a été une lueur d’espoir, un rappel que malgré les difficultés, certains continuent de croire en une presse libre, capable d’être la voix du peuple, de dénoncer les injustices et de favoriser le débat public. Ibrahima Koné incarne cette flamme, un exemple pour tous ceux qui luttent pour un journalisme de qualité, au service d’une Guinée meilleure.
Nous remarquons aussi que Monsieur Koné intervient régulièrement dans les débats sur plusieurs radios de la place. Il y prodigue de précieux conseils aux jeunes journalistes, notamment sur le comportement professionnel attendu. En même temps, il n’hésite pas à pointer du doigt certaines dérives chez les plus jeunes ainsi que les manquements parfois observés chez certains journalistes ou même chez des patrons de médias.
Il aspire toujours à l’unité et à la paix dans notre corps de métier. Mais tout en dénonçant les faiblesses, il insiste pour que chaque entreprise de presse fonctionne dans un climat apaisé. Selon lui, un patron de médias doit penser avant tout à ses employés et adopter des pratiques responsables, car la responsabilité sociétale impose de prendre en compte ceux qui vivent de ce métier : ceux qui se nourrissent, se soignent, et tirent leur subsistance de cette profession.
Cela ne veut pas dire qu’il faut fermer les yeux sur ceux qui ne respectent pas les cahiers des charges. Quand une entreprise ferme, ce sont des Guinéens qui perdent leur emploi et tombent dans la précarité. Ce n’est la volonté d’aucune personne, mais une responsabilité partagée qui revient autant aux dirigeants des médias qu’à tous les acteurs du secteur.
C’est dans cette optique que ce forum veut porter haut la voix du changement positif, pour un avenir où notre profession sera plus unie, plus responsable, et fidèle aux valeurs qui font la grandeur du vrai journalisme.
COMMENTAIRES