A la suite de l’ouverture des audiences criminelles en cours au tribunal de Mafanco, Me François Fadoumé Mansaré, avocat de certains détenus a déclaré qu’il y a une avancée considérable dans le respect des droits des accusés.

En effet, le 28 janvier dernier, le Garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l'homme a officiellement ouvert les audiences criminelles au tribunal de première instance de Mafanco. À cette occasion, plusieurs dossiers liés au trafic international de cocaïnes ont été jugés. Interrogé par des journalistes sur le respect des droits des accusés, maître François Fadoumé Mansaré a affirmé que jusque-là leurs droits sont respectés.

Amené à donner son point de vue sur le respect des droits humains en République de Guinée de façon globale, il affirme : "Nous sommes dans un État de droit. Aujourd'hui nous avons des avancées, il ne faudrait pas qu'on s'évertue à marcher sur les droits de l'homme" a –il- dit

« De façon générale, il y'a une avancée. Puisque nous ne sommes pas les derniers venus au barreau. Quand on sait là où on a quitté, où un officier de police judiciaire pouvait se permettre de gifler un avocat et même un magistrat sans qu'on n'ait de recours. Mais aujourd'hui, je pense que les personnes les plus faibles ce sont les officiers. N'importe qui peut être interpellé, n'importe qui peut répondre de ses actes devant la justice. C'est une avancée notable dans notre pays qu'il faut saluer", a-t-il martelé.

Il faut toutefois signaler qu’un rapport des institutions internationales accable la Guinée pour le non-respect des droits humains sous le régime du Général Mamadi Doumbouya.

Source : Guinee114