LÉGISLATIVES 2020: « MÊME S’ILS AJOUTAIENT LES SÉNATORIALES AUJOURD’HUI AUX LÉGISLATIVES ET AU RÉFÉRENDUM, NOUS POUVONS LES ORGANISER », RASSURE LE PRÉSIDENT DE LA CENI

7 - 2 - 2020 0

Ce mercredi 5 février, le Président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé, a animé une conférence de presse pour expliquer aux médias les raisons qui ont poussé son institution a sollicité un report de deux semaines des élections législatives. Entouré de ses collègues commissaires, Me Amadou Salif Kébé a expliqué aux médias que le report est uniquement lié aux problèmes logistique, technique et des questions de sécurité. « Je ne veux pas revenir sur toutes les péripéties qui ont amené à la refonte de notre base de données du fichier électoral, parce que nous avons changé carrément tous les appareillages qui rentrent dans la composition nécesssaire. Même les batteries d’appoint qui peuvent nous aider à maintenir des serveurs en marche, en cas de coupure de courant, jusqu’à l’arrivée du courant, ont été changées. Tout a été changé au niveau du site central. Ce qui est important à dire c’est que l’architecture même de notre base de données a beaucoup évolué. Nous sommes allés à la nouvelle structuration de la base de données. Nous avons obtenu aussi des logiciels dont l’utilisation n’a pas été évaluée par nous comme il le fallait. Cela a impacté sérieusement sur le temps, mais uniquement le temps de distribution des cartes d’électeurs. La consolidation des données venues du terrain et leur traitement a pris un certain temps. Mais il fallait aussi extirper les personnes décédées. Ce qui a été fait effectivement. Il fallait aussi analyser un certain nombre de données qui n’étaient pas des données fiables. Ces exercices nous ont amené à un niveau qui a fait que pratiquement, après les calculs que nous avons anticipés, il ne nous restait pas plus de 5 jours pour la distribution des cartes », rappelle-t-il.

Le couplage des législatives et du référendum

Sur le couplage des élections législatives et du référendum, le Président de la CENI indique que même « s’ils ajoutaient les sénatoriales aujourd’hui aux législatives et référendum, nous pouvons les organiser ». Et d’insister : « Mettez la présidentielle, les législatives, le référendum et les sénatoriales ensemble, nous allons pouvoir les organiser ». Il estime qu’après l’ordonnance du 29 janvier dernier fixant les modalités pratiques du référendum, les esprits étaient déjà prévenus à la préparation d’un référendum. « Une ordonnance était intervenue pour organiser le référendum comme tenu du vide juridique qui existe dans nos textes. Tous les Guinéens qui suivent l’activité savaient qu’un référendum était acté et un texte de la constitution avait été mis en ligne dans certains sites. Je savais que le référendum était forcément en préparation. Naturellement, on savait qu’à un moment ou à un autre, on aura à organiser un référendum. Mais dire que les deux (législatives et référendum) allaient être cumulés, ça je ne pouvais pas le préjuger. Vu ce que nous avons fait jusqu’à présent en terme d’acquisition de matériel, je me disais que ce n’est pas un couplage. Je l’ai appris très tard la nuit, parce que je n’ai pas suivi le décret, j’étais à mon bureau », précise Me Amadou Salif Kébé. Il poursuit que : «Nous, à la CENI, il nous reste à nous organiser pour combler la partie du matériel qui n’est pas encore là. Puisqu’on n’a rien fait dans le sens de l’organisation du référendum jusqu’à ce jour. Le matériel qui n’est pas là, on va voir si on peut l’obtenir d’ici le 1er mars. Nous sommes obligés de l’obtenir d’ici le 1er mars. Le plus difficile est en train d’être fait où c’est derrière nous: c’est la stabilisation du fichier électoral, c’est tout ce que nous sommes en train de faire sur le plan logistique… » Et de conclure : « Si un décret est intervenu hier soir, cela vient ajouter encore du travail pour la CENI. Et nous sommes en train de nous réunir pour voir comment aborder toutes ces questions. Et techniquement comment organiser les élections; en même temps les législatives qui comportent deux scrutins (uninominal et national) et le référendum ».

Le fichier électoral compte 7 764 130 électeurs

Mme Djenab Touré, directrice du département Fichier électoral, a donné les statistiques définitives du fichier électoral. Après les corrections, le fichier électoral guinéen compte 7 764 130 électeurs dont 3 777 004 hommes et 3 987 126 femmes, répartis par zone comme suit : Afrique : 173 662 électeurs dont 42 435 femmes ; Amérique (Etats-Unis et Canada) : 11 244 électeurs dont 4 472 femmes ; Asie : 1 173 électeurs dont 358 femmes ; Europe : 25 304 électeurs dont 8 119 femmes ; territoire national : 7 552 747 électeurs dont 3 931 742 femmes. Les électeurs du territoire national sont répartis par région administrative comme suit : Boké : 638 853 dont 326 153 femmes ; Conakry : 1 550 014 dont 715 825 femmes ; Faranah : 637 721 dont 349 494 femmes ; Kankan : 1 516 162 dont 755 581 femmes ; Kindia : 1 019 553 dont 539 599 femmes ; Labé : 609 241 dont 369 831 femmes ; Mamou : 444 280 dont 265 376 femmes ; Nzérékoré : 1 136 923 dont 609 883 femmes.

Mme Touré a ajouté que 58 885 présumés mineurs et 164 026 électeurs décédés ont été radiés du fichier électoral. « Même si votre frère ou époux est décédé, si vous ne déclarez pas le décès avec un certificat de décès comme justificatif, comme le dit le code électoral, il ne revient pas à la CENI de le radier. La radiation se fait suite à la présentation d’un certificat de décès », a-t-elle précisé.

Ceni.org


COMMENTAIRES

samedi 23 novembre 09:38:04

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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