Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, était face aux médias nationaux et internationaux à la plage de Camayenne dans la commune de dixinn ce 05 mars 2O25, pour débattre avec la presse sur des questions d'actualité du pays. Surtout, il n'est pas sans savoir que, lors de son adresse à la nation, le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya avait déclaré que, l'année 2025, sera une année électorale. Il y'a aussi, le phénomène de violation des droits de l’homme, notamment l'enlèvement des citoyens, dont Foniké Menguè, Billo Bah, Habib Marouane, et récemment Abdoul Sacko, était au centre de cet oral du Premier ministre, Amadou Oury Bah. A cela s'ajoute l'organisation des élections, etc.

Voici les points brûlant que le Premier ministre a eu à partager ce mercredi avec les journalistes.

En effet après un bref allocution, le premier ministre s'est livré aux questions des journalistes. Mais, comme vous le savez, pratiquement, il y’a un an qu’Amadou Oury Bah a été nommé comme Premier ministre, chef du gouvernement. C’était au mois de mars 2024, quand la situation était pratiquement difficile, suite à l'explosion du dépôt de carburant, avec les conséquences que cela a causé à l'ensemble des structures du pays, et cela a affecté également les ménages.

Le ramadan et le carême chrétien avaient eu lieu dans les conditions difficiles, il n'y avait pas suffisamment d'électricité mais, la population avait fait preuve de résilience. Et grâce à Dieu, un an après, le contexte s'est amélioré. Le premier ministre ne dit pas que la situation est complètement résolu mais, par rapport à l'année dernière, la situation est nettement meilleure.

C'est la raison pour laquelle, le Premier ministre, a décidé d’expliciter les actions de la transition, que le Président Mamadi Doumbouya et le gouvernement sont en train de mener.

A cet effet, le Premier ministre a fait savoir à l’assistance, surtout au peuple de Guinée, sans oublier la classe politique que, la transition n'est pas seulement un processus de transmission du pouvoir. C'est à dire, organisées des élections en quelques mois et puis, laisser la place à d’autres.

Selon Amadou Oury Bah, pour certains pays, c’est impossible mais pour les autres qui ont connu les crises, de transition en transition, il fallait que la racine du mal pour des solutions. Justement, indique actuel locataire de la primature, c’est en cela que cette transition doit prendre en compte des aspects qui concernent la refondation de l'Etat.

" Cette refondation de l'Etat prend en compte les questions sociaux, économiques et bien entendu, les questions politiques. Par rapport à l'aspect social, beaucoup de choses ont été faites au cours de cette transition. Sur le plan économique, il y a eu de transformations économiques majeures qui ont été engagées.

Depuis le 05 septembre 2021, beaucoup de transformation structurelle de l’économique, sont en train d'être mises en œuvre à l'heure actuelle. Dans quelques temps, je suis certain que l'impact ira se ressentir à travers les différentes normes économiques ", a fait savoir Bah Oury aux hommes de médias.

Concernant la question épineuse du processus électoral, pour un retour à l'ordre constitutionnel et l'enlèvement des citoyens, qui animent la chronique ces derniers temps, notamment Foniké Menguè, Billo Bah, Marouane Camara, et surtout récemment Abdoul Sacko, qui a été retrouvé vers un camp militaire à Forécariah. Est-ce que, cette information est logée à la primature ? Malgré que certains disparus ne sont pas toujours retrouvés jusqu'à date.

Où nous en sommes avec l'année électorale ? Ce qu'il faut retenir, selon Amadou Oury Bah, Premier ministre, en 2025, pour le retour à l'ordre constitutionnel, sera effectif.

« En 2025, le retour à l'ordre constitutionnel, sera effectif. Le référendum, les présidentielles et législatives. Parce que, l'organisation de ses élections, permet de mettre en place des institutions et le pays pourra, être dans les normes constitutionnel >>, à en croire Bah Oury, avant préciser que, le temps est en train d'être étudié. Parce que, la principale difficulté, c’est la constitution du fichier électoral, qui peut être, selon toujours Bah Oury, la source de déstabilisation dans certains pays.

Mais également, le recensement biométrique gratuit des citoyens, que le peuple de Guinée de Guinée a applaudi mais très malheureusement, la structure chargée d'exécuter cette initiative présidentielle, a arrêté ses travaux, la rénovation des stades, la question du Syli, qui joue toujours à extérieur, ont été points qui ont été largement débattu par le PM.

Dans cet exercice, le Premier ministre était accompagné par plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre de la pêche, Fatima Camara, le ministre de la fonction publique, Français Bourouno, le ministre de l’énergie, Aboubacar Camara, le ministre de l'habitat, Mory Condé, le ministre secrétaire général du gouvernement, Benoît Kamano, pour ne citer que ceux-là.

Avec Younoussa Bangoura, pour guinee33.com