La Guinée est confrontée à une nouvelle inquiétude liée à la sécurité avec l’enlèvement de Sadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, survenu le 17 octobre à Conakry.
Cet incident s’inscrit dans une série d’enlèvements qui a récemment secoué le pays, ayant déjà concerné d’autres figures publiques comme Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah. La population, ainsi que la communauté internationale, expriment leur préoccupation face à cette escalade de la violence et de l’insécurité, sans qu’aucune motivation claire soit fournie par les autorités.
Les circonstances de l’enlèvement de Nimaga, qui a eu lieu en plein jour et devant des témoins, sont particulièrement troublantes. Selon l’avocat de la famille, Me Mohamed Traoré, les ravisseurs ont agi de manière audacieuse et violente, ce qui souligne la gravité de la situation.
En l’absence de déclarations officielles, les rumeurs évoquent des conflits d’ordre financier ou politique derrière ces enlèvements, contribuant ainsi à un climat d’instabilité qui fragilise davantage les institutions guinéennes.
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