Comme un air de déjà-vu. Un peu plus de deux mois après une première tentative d'assassinat, le FBI a annoncé dimanche 15 septembre enquêter sur "une tentative d'assassinat présumée" visant Donald Trump. Un nouvel élément qui n'est donc pas sans rappeler cette image, le samedi 13 juillet, qui saturait alors les télévisions du monde entier : Donald Trump, oreille en sang et poing levé, qui harangue ses partisans après avoir été visé par un tireur. Son statut de favori à la présidence du pays le plus puissant du monde, couplé à cette scène irréelle, expliquent que cette actualité bouscule toutes les autres.
Mais ces dernières années, nombre de démocraties ont été touchées par des épisodes de violence politique. Au Japon, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe a été abattu, en pleine campagne électorale, en juillet 2022. En Slovaquie, le Premier ministre Robert Fico a été grièvement blessé, le 15 mai 2024, touché de cinq coups de feu à bout portant. En Équateur, en 2023, l'un des candidats à la présidentielle, Fernando Villavicencio, est tué par arme à feu à la sortie d'un meeting. Autant d'agressions dont on a moins parlé, mais qui secouent les régimes démocratiques.
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