Lutte contre l’insécurité à Siguiri : importante saisie d’armes et de munitions

11 - 6 - 2024 0

Une importante saisie d’armes et de munitions a été réalisée sur deux individus dans la commune urbaine de Siguiri. La présentation à la presse locale a eu lieu dans la soirée d’hier, lundi 10 juin.

C’est au palais de justice de Siguiri que s’est tenue la présentation de ces individus interpellés en possession d’une importante quantité d’armes et de munitions, en présence des autorités locales ainsi que des forces de défense et de sécurité.

Le commandant de la brigade de recherches de Siguiri est revenu sur l’interpellation des deux présumés ‘’trafiquants d’armes’’, Lancinet Condé et Mamoudou Doumbouya.

« Ils ont été arrêtés le 4 juin 2024. Suite à des enquêtes et des perquisitions à leurs domiciles, nous avons trouvé 15 armes de calibre 12, 6 pistolets automatiques, 1 pistolet de calibre 9, 831 cartouches pour munitions de pistolet, et 11 665 cartouches de calibre 12 », a déclaré le lieutenant Amadou Oury Diallo.
Dans la foulée, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri est revenu sur le cas d’une autre saisie de produits chimiques et de tissus contrefaits.

« La douane a saisi 285 balles de tissus (leppi et forêt sacrée) contrefaits, dont l’importation sur le territoire a été interdite par le gouvernement, ainsi que des produits chimiques dénommés cyanure. Une information judiciaire a été ouverte à cet effet. Nous exhortons les citoyens à nous faire confiance et à continuer de nous fournir des informations », a réitéré le procureur Ibrahima 1 Camara.

Il convient de rappeler que ces présumés trafiquants seront poursuivis pour les infractions de ‘’détention illicite, commerce, port d’armes et articles connexes’’, conformément à l’article 848, alinéas 1 et 3 du code pénal.


COMMENTAIRES

mercredi 04 décembre 07:58:54

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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