Initiée depuis 1962 par des femmes militantes, la journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année. C’est une occasion pour ces mouvements de femmes africaines de discuter sur les problématiques liées aux conditions de vie des femmes sur le continent.

En Guinée, pour sa première activité, l’ONG « LES ICONES » a réuni samedi dernier dans une université de la place, des jeunes autour du thème : « La femme face à son avenir ».

Pour la présidente de cette ONG, MARIAME SIMO SYLLA, cette initiative sur le leadership féminin est partie d’un constat : « Nous remarquons qu’il y a beaucoup de jeunes filles très intelligentes mais qui n’arrivent pas à valoriser leurs connaissances, c’est pourquoi nous avons décidé d’organiser cette activité afin de les orienter sur les modèles de réussites féminines et comment planifier la vie ».

En continuant son speech, cette journaliste de profession affirme que ces femmes n’arrivent pas à mettre leurs potentialités en valeur parce qu'il y a des hommes qui les bloquent dans leur élan. Pour cela, Mariame Simo SYLLA demande à ces femmes de se battre et d’aimer ce qu’elles font.

Dans le même ordre d’idées, la chroniqueuse et conférencière de circonstance, Mafoudia Bangoura n’a pas manqué de rappeler les raisons de cette rencontre : « Nous sommes dans un monde où le leadership est très demandé. Les femmes que nous sommes doivent s’adapter pour faire face aux défis qui se présentent à nous car il y a cette injustice sociale qui ne nous arrange pas, Donc, nous devons pouvoir mettre de notre côté tout ce qu’il faut pour trouver notre voie mais cela passe forcément par la formation et la compétence. C’est important d’échanger sur une thématique pareille parce que par moment c’est comme si on était perdu par rapport à beaucoup de choses mais lorsqu’on se retrouve, on échange et on se donne des idées, cela nous permet d’être mieux situé»

ALY BANGOURA