Le 03 mai de chaque année, le monde célèbre la journée de la liberté de la presse. En Guinée, cette célébration intervient dans un contexte de crise sanitaire due au covid.19. La Haute Autorité de la Communication a saisi cette occasion pour précéder à la remise des cartes professionnelles aux journalistes à son siège dans la commune de Kaloum. Ces cartes de presse permettent à son détenteur d’accéder à toutes les sources d’informations, excepté celles que la loi protège et de profiter des privilèges, notamment en matière de protection qu’elle procure.

Dans son allocution de circonstance, le président de la Hac, Boubacar yacine Diallo a fait l’état des lieux de l’enrôlement des journalistes. Il a précisé que le nombre total des postulants enrôlés était de 2400, le nombre total des dossiers dépouillés et enroulés est de 2324, nombre de dossiers jugés acceptables 1686 et les dossiers jugés irrecevables sont au nombre de 638.

M. Diallo a également souligné que ces chiffres concernaient 42 radios- télévisions et groupes audiovisuels, 16 journaux et 36 sites web du secteur privé plus les deux medias du service public à savoir la RTG 1 et la RTG2 et qu’une commission de recours a été créée à cet effet pour permettre aux 638 de justifier leurs cas.

Présent à cette rencontre, le ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes entreprises (PME) et porte-parole du gouvernement a affirmé ceci : « Nous souhaitons un sursaut au sein de la presse, celle-ci a commencé par la délivrance des cartes professionnelles mais le plus grand sursaut qui est attendu de la presse est de faire en sorte que ceux qui ont vocation à exercer le métier puissent s’épanouir » Avant d’inviter les autorités administratives, les autorités publiques de sécurité et l’autorité judiciaire à accorder toutes les facilites aux journalistes dans l’exercice de leur profession en République de Guinée.

ALY BANGOURA