La Banque africaine de développement élue « meilleure institution financière multilatérale du monde pour 2021 » par le magazine Global Finance

19 - 3 - 2021 0

Le prestigieux magazine américain Global Finance, spécialisé dans les marchés financiers et la banque d’investissement, a désigné la Banque africaine de développement « Meilleure institution financière multilatérale du monde pour 2021 ».
Ce prix est une reconnaissance mondiale des efforts constants que la Banque a déployés pour devenir une banque de solutions pour l’Afrique à travers une combinaison d’opérations, prestations de connaissance et choix d’investissement appuyant l’accélération du développement du continent.
Ce prix représente un soutien évident à la stratégie opérationnelle que la Banque poursuit sous la direction avisée de son président, Dr Akinwumi A. Adesina, réélu à l’unanimité, en août 2020, pour un deuxième mandat consécutif de cinq ans à la tête de l’institution.
« Alors qu’on s’attend en général à des fusions dans de nombreux secteurs partout dans le monde, les banques d’investissement joueront un rôle de premier plan dans la refonte de l’économie mondiale après la pandémie », a déclaré Joseph D. Giarraputo, éditeur et directeur éditorial de Global Finance, à l’annonce de la liste des lauréats le 18 février dernier.
« Les entreprises ont plus que jamais besoin de comprendre les spécialités et les savoir-faire qu’apportent les banques d’investissement. Les prix remis par Global Finance sont pour cela un guide précieux », a-t-il ajouté.
En 2020, la Banque africaine de développement a été largement saluée pour avoir su répondre avec rapidité aux besoins du continent africain face à la pandémie de Covid-19 et pour le rôle précurseur qu’elle a joué en termes de cohésion sociale. Elle a été amplement reconnue pour la réorientation rapide de son programme de prêts en 2020 et pour la mise en place d’un appui budgétaire face à la crise, grâce à un processus d’approbation accéléré et à des décaissements rapides destinés à apporter aux pays une marge de manœuvre budgétaire appropriée : cela leur a permis de réagir de toute urgence face aux impacts économiques les plus graves de la crise sanitaire et leur a facilité l’achat de produits d’importation et de fournitures médicales vitales indispensables pour la lutte contre le virus. La Banque a également axé ses efforts sur la collaboration et les partenariats en vue d’optimiser sa réponse à la crise par un travail commun avec des partenaires de développement majeurs, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Malgré les problèmes affectant son portefeuille, elle a pu maintenir des pratiques de gestion des risques très robustes.
En octobre 2020, au terme d’un vote des principaux acteurs des marchés obligataires, la Banque africaine de développement a été désignée comme l’institution ayant été, l’an dernier, le meilleur émetteur d’emprunt obligataire contre la pandémie de Covid-19 par le biais de son obligation à impact social « Combattre le Covid-19 » de trois milliards de dollars américains, libellée dans cette même monnaie et émise le 27 mars 2020.
L’obligation à impact social « Combattre le Covid-19 » a reçu un fort soutien de la part des investisseurs. Elle a été introduite à la Bourse de Luxembourg et, au moment de son émission, elle est devenue l’obligation à impact social la plus importante à l’échelle mondiale. Depuis, l’obligation a été cotée à la Bourse de Londres et admise dans le Réseau d’obligations durables du Nasdaq. Le produit de l’obligation, dont l’échéance est de trois ans, permettra d’atténuer les répercussions de la pandémie sur les moyens de subsistance et les économies des pays africains.
En mars 2020, la Banque africaine de développement a reçu le prix de l’obligation 2020 d’Environmental Finance, catégorie SSA (secteur des émetteurs souverains, supranationaux et agences), pour le succès remporté par un emprunt obligataire à impact social d’un milliard de couronnes norvégiennes (NOK) émis en 2019. Il s’agissait de la toute première obligation à impact social émise sur le marché norvégien et de la première opération financière de la Banque en couronnes norvégiennes.
Depuis 2017, la Banque a émis divers instruments de ce type libellés en dollar américain, en euro et en couronne norvégienne. Leur montant est proche de cinq milliards de dollars.
« Je suis ravi de cette désignation par Global Finance de meilleure institution financière multilatérale pour 2021, a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina. C’est un insigne honneur, que je considère comme une marque de confiance dans mes fonctions à la tête de la première institution financière multilatérale d’Afrique. »
Le président Adesina a estimé que ce prix était « dûment mérité » et a attribué le succès permanent de la Banque au solide travail d’équipe du personnel dans l’ensemble des pays où elle est présente. « Je m’en voudrais de ne pas mentionner l’aide de notre fantastique Conseil d’administration, qui a fait d’un processus d’approbation accéléré une caractéristique de nos mesures d’intervention face à la pandémie. », a-t-il ajouté.
En février 2021, l’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé la note de crédit des émetteurs en devises « AAA/A-1 + » de la Banque africaine de développement, avec perspective stable.
L’agence américaine a déclaré que l’attribution d’une perspective stable reflétait l’hypothèse selon laquelle la Banque africaine de développement, au cours des deux prochaines années, « gérerait prudemment son capital tout en maintenant des niveaux solides d’actifs de liquidité de haute qualité et un profil de financement robuste. Nous présumons également que le soutien exceptionnel que les actionnaires ont apporté à la Banque restera inchangé. »
Les résultats complets de la 22e édition annuelle du prix des meilleures banques d’investissement du monde figureront dans une enquête exclusive publiée dans les éditions papier et numérique d’avril 2021 et en ligne sur GFMag.com(le lien est externe).


COMMENTAIRES

samedi 23 novembre 08:19:29

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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