L'ancienne ministre des Affaires étrangères d’Alpha Condé est candidate à la présidentielle du 18 octobre prochain. madame Makalé Camara prend part à cette échéance sous la bannière du Front pour l’alliance nationale (Fan).
Ce lundi 7 septembre, elle a procédé au dépôt de son dossier de candidature, avant de passer devant le Collège médical. Au terme de ces deux séances, elle s’est exprimée devant la presse en ces termes : « Mon dossier est bon. Ma santé l’est aussi. Donc, je pense très fortement que je réponds aux exigences constitutionnelles », a-t-elle d’emblée placé.
Pour Makalé Camara, ce lundi marque un grand jour. Et d’ailleurs un très grand jour pour elle. « Pour cela, je voudrais remercier le Bon Dieu, le Tout-puissant et Miséricordieux de m’emmener à ce niveau de ma carrière. Je voudrais remercier mes parents pour leurs bénédictions. Je voudrais remercier le peuple de Guinée dont je suis le produit culturel et sociologique, peuple résilient, très résilient, pour lequel je m’engage avec beaucoup d’amour pour ce peuple, avec beaucoup d’abnégation pour ce peuple, avec beaucoup de rigueur, pour que les choses soient sainement faites. Je m’engage pour ce peuple, surtout pour les femmes, elles composent la majorité de ce pays, 52% de la population », a-t-elle indiqué.
Et de poursuivre en prenant des engagements : « Je m’engage pour nos enfants qui sont, en Afrique, majoritaires ; les enfants, notre plus-value, notre dividende démographique, notre futur. Ces enfants qui ont besoin d’être formés, éduqués pour nous assurer un avenir certain. Pour que la Guinée soit, il faut que cette jeunesse soit. Si cette jeunesse n’est pas, nous n’avons pas d’avenir ».
A cette joute électorale, la présidente du Fan croisera le chemin avec des concurrents de renom, dont Alpha Condé, candidat à sa réélection, et Cellou Dalein Diallo. Toute chose qui ne semble l’ébranler guère, même si elle reste consciente que ce sont là, bien entendu, des adversaires de taille.
« Ce sont des Guinéens comme moi. J’exerce mon droit citoyen. Je pense que la Guinée a besoin d’une nouvelle gouvernance, parce que si la Guinée était bien gouvernée, on n’aurait pas à nous plaindre. Je pense aujourd’hui que la Guinée a besoin d’une nouvelle gouvernance pour changer la donne. Ça fait 60 ans, ce sont les femmes qui nous gouvernent. Essayons une femme maintenant. Avec notre cœur de femme, notre générosité de maman, nous aurons pitié de ce pays et de ces enfants qui sont les Guinéens. Regardez autour de vous dans le monde entier, partout où les femmes gouvernent, ce sont les pays les mieux gouvernés », a rappelé l’ancienne cheffe de la diplomatie guinéenne qui ajoute prétendre à la gouvernance de la Guinée, pour mieux gérer ses deniers, ses mines, mais également ses ressources humaines.
« Nous, nous sommes des enfants de la Révolution. Nous savons ce qu’est la rigueur dans la gestion. Nous savons ce qu’est le patriotisme. Avec notre cœur de femme, nous souhaitons imprimer à ce pays une nouvelle gouvernance qui prenne en compte l’ensemble des Guinéens », a-t-elle affiché.
« Vous savez, les femmes ont toujours un moral de reine. Nous nous levons très tôt le matin. Nous sommes les dernières à nous coucher. Nous avons l’habitude des épreuves. Nous donnons la vie. Dieu nous a donné cette divinité. Nous maternons nos enfants. Nous les éduquons. Nous les élevons. Ce sont des épreuves de la vie ça : soutenir une famille, soutenir une communauté. Les femmes sont fortes. Je vais donc à ces élections avec un moral de reine. Je suis debout pour la Guinée. Je reste mobilisée pour la Guinée », ajoutera me Makalé Camara.
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