Le Syndicat Libres des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah, et Abdoulaye Sow de l’USTG ont conjointement animé le mercredi 3 avril 2019, une conférence de presse au siège de l’USTG pour faire le point sur le processus d’assainissement du fichier de l’enseignement supérieur.
Il faut dire que ce processus d’assainissement du fichier en question divise actuellement le camp de Soumah et le ministère de l’enseignement supérieur. Ils annoncent une Assemblée Générale au cas où une solution ne sera pas trouvée par le gouvernement pour le respect du protocole.
A l’entame, Abdoulaye Sow a tenu à préciser qu’un accord est fait pour être respecté : « S’il n’est pas respecté, nous allons user des moyens légaux à notre disposition pour que cela soit ».
Aboubacar Soumah, lui pointe du doigt le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé d’être à la base du blocus de ce protocole d’accord, mais aussi qu’il refuserait l’assainissement du fichier dans les universités comme l’exige le protocole d’accord de janvier dernier : « Depuis la signature du protocole d’accord le 10 janvier 2019, jusqu’à la date d’aujourd’hui, ce protocole souffre de son applicabilité.. ..Mais il se trouve qu'aujourd'hui, l'application de ce protocole d'accord est bloquée par le ministre de l'enseignement supérieur qui ne veut pas entendre l'application, le respect des points concernant son département..."
Pour terminer, Aboubacar Soumah brandit des menaces : « Donc on ne veut plus entendre d'autres voix qui nous demanderaient encore d’observer le silence pour un temps. Nous ne pourrons plus attendre, et à partir du vendredi 05 avril, si nous n'avons pas une solution, nous amenant à remettre nos camarades mutés à leurs fonctions conformément au protocole d'accord, si les 10 homologues ne sont pas engagés à la fonction publique, si l'assainissement ne se poursuit pas au niveau de l'enseignement supérieur, alors le samedi nous convoquerons une Assemblée Générale de tous les enseignants, et tous les travailleurs de l'USTG au siège du SLECG. Au cours de cette Assemblée, nous allons envisager les actions qu'il faut engager pour faire respecter le protocole d'accord ».
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