Marche du 14 novembre: un communiqué du FNDC annonce 3 morts et de nombreux blessés

15 - 11 - 2019 0

Après la marche de ce jeudi 14 novembre 2019, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a fait un communiqué dans lequel il a mentionné 3 morts et plusieurs blessés. Lisez le communiqué pour en savoir plus!

Le FNDC remercie les citoyens guinéens sortis massivement s’opposer au troisième mandat d’Alpha Condé et empêcher l’assassinat programmé de notre démocratie, aussi bien à Conakry que dans les préfectures de l’intérieur du pays, notamment à Dalaba, Boké, Fria, Mamou, Koundara, Lélouma, Gaoual, Sangarédi, Tougué et Kindia.
Le FNDC déplore la répression dans le sang de cette manifestation qui, contrairement à celle du 7 novembre, a enregistré de nombreux blessés par balles, y compris des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. En effet, les forces de l’ordre et de sécurité, non satisfaites de ce maigre bilan à leurs yeux, ont envoyé dans la commune de Ratoma des expéditions punitives qui se livrent encore à toutes sortes d’exactions. C’est ainsi que ces agents ont abattu à bout portant, en dehors donc de toute manifestation, trois jeunes gens. Il s’agit d’Alpha Souleymane Diallo, 16 ans, originaire de Téliré (Mali), d’Abdourahamane Diallo, 19 ans, originaire de Mitty (Dalaba), et de Amadou Oury Barry, 32 ans, originaire de Maréla (Faranah).
Le FNDC présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Face au refus délibéré de l’État guinéen de conduire des enquêtes sur les tueries enregistrées depuis 2011 à l’occasion des manifestations politiques et syndicales, le FNDC réclame avec insistance la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale chargée de faire la lumière sur ces violations récurrentes des droits humains.
Le FNDC condamne énergétiquement la violence avec laquelle la manifestation a été dispersée alors même que les manifestants se trouvaient sur l’itinéraire « supposé » autorisé de la marche. Il faut également déplorer les nombreuses arrestations enregistrées à Conakry et à Kindia dont celle du coordinateur régional de l’antenne du FNDC Kindia, la confiscation des motos et le caillassage des voitures des manifestants par les forces de l’ordre.
Irrité au plus haut point par le succès des grandioses mobilisations des semaines passées, le pouvoir d’Alpha Condé nous impose des itinéraires dans le seul but de resserrer, canaliser, saucissonner et, in fine, sous-dimensionner nos manifestations. Sinon, comment expliquer qu’en moins de 12 heures de la manifestation, le gouvernement se fende d’un communiqué ordonnant un changement d’itinéraire, en violation de la règlementation en la matière ? Pourquoi autorise-t-on les promoteurs du troisième mandat à utiliser la place publique qu’est « le Palais du peuple » et le refuser alors aux adversaires du projet ?
Le FNDC s’est engagé dans un combat de longue haleine qu’il est résolu à poursuivre avec la même vigueur et la même détermination jusqu’à la satisfaction totale de ses revendications. Il s’agit notamment de l’abandon définitif du projet de troisième mandat, de la libération immédiate et sans conditions de Abdourahmane Sano, Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, Elie Kamano et de toutes les autres personnes injustement arrêtées et détenues en raison de leur opposition à la nouvelle Constitution. Nous exigeons également la justice pour tous ceux qui ont été tués lors des manifestations contre le troisième mandat.
Le FNDC, profondément convaincu que le combat qu’il mène pour la démocratie et l’État de droit est un combat noble qui mérite tous les sacrifices, invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour barrer la route aux promoteurs du troisième mandat. Le programme des manifestations de la semaine prochaine sera communiqué ce week-end.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 14 novembre 2019

La Coordination nationale du FNDC


COMMENTAIRES

jeudi 21 novembre 13:22:52

 
 

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri.

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