La défense de l'ancien général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, principal opposant au président Denis Sassou Nguesso, a annoncé lundi son intention de saisir les juridictions internationales contre sa condamnation à 20 ans de prison pour "atteinte à la sécurité de l’État",
"Si Jean-Marie Michel Mokoko sait son sort scellé devant les juridictions congolaises, il va néanmoins former un pourvoi en cassation à l’encontre de l’arrêt de la Cour criminelle, et portera dans un second temps l’affaire devant les instances internationales", indique un communiqué du collectif d'avocats de l'ex-général.
"Nous allons saisir deux juridictions internationales: la Commission africaine des droits de l'homme et le Groupe de travail des Nations unies contre la détention arbitraire", a déclaré Me Éric Yvon Ibouanga, un des avocats de l'opposant âgé de 71 ans, interrogé par l'AFP.
"C’est à elles et à la communauté internationale dans son ensemble que [Mokoko] s’en remet désormais", ajoute le communiqué du collectif.
La défense du général Mokoko a de nouveau dénoncé "la parodie de justice" marquée par "des violations répétées du droit au procès équitable" qui a conduit à la condamnation à 20 ans de prison de son client vendredi dernier par la Cour criminelle de Brazzaville.
"L’extrême sévérité de la sanction vient confirmer l’objectif de cette procédure : la neutralisation politique d’un homme (...) porté par une ferveur populaire", estime la défense du général Mokoko.
La justice congolaise avait accordé trois jours au condamné pour se pourvoir en cassation.
Ex-chef d’état-major, ex-conseiller du président Sassou Nguesso qu'il a finalement défié en se présentant à la présidentielle de mars 2016, le général Mokoko avait été arrêté en juin 2016. Il avait refusé de reconnaître la réélection contestée du président Sassou Nguesso.
Les défenseurs des droits de l'homme ont dénoncé la décision de la Cour criminelle de Brazzaville contre le principal opposant de Sassou Nguesso.
Le procès d'un autre ex-dignitaire, le général Norbert Dabira, doit s'ouvrir mardi au Congo-Brazzaville.
Izf
"Si Jean-Marie Michel Mokoko sait son sort scellé devant les juridictions congolaises, il va néanmoins former un pourvoi en cassation à l’encontre de l’arrêt de la Cour criminelle, et portera dans un second temps l’affaire devant les instances internationales", indique un communiqué du collectif d'avocats de l'ex-général.
"Nous allons saisir deux juridictions internationales: la Commission africaine des droits de l'homme et le Groupe de travail des Nations unies contre la détention arbitraire", a déclaré Me Éric Yvon Ibouanga, un des avocats de l'opposant âgé de 71 ans, interrogé par l'AFP.
"C’est à elles et à la communauté internationale dans son ensemble que [Mokoko] s’en remet désormais", ajoute le communiqué du collectif.
La défense du général Mokoko a de nouveau dénoncé "la parodie de justice" marquée par "des violations répétées du droit au procès équitable" qui a conduit à la condamnation à 20 ans de prison de son client vendredi dernier par la Cour criminelle de Brazzaville.
"L’extrême sévérité de la sanction vient confirmer l’objectif de cette procédure : la neutralisation politique d’un homme (...) porté par une ferveur populaire", estime la défense du général Mokoko.
La justice congolaise avait accordé trois jours au condamné pour se pourvoir en cassation.
Ex-chef d’état-major, ex-conseiller du président Sassou Nguesso qu'il a finalement défié en se présentant à la présidentielle de mars 2016, le général Mokoko avait été arrêté en juin 2016. Il avait refusé de reconnaître la réélection contestée du président Sassou Nguesso.
Les défenseurs des droits de l'homme ont dénoncé la décision de la Cour criminelle de Brazzaville contre le principal opposant de Sassou Nguesso.
Le procès d'un autre ex-dignitaire, le général Norbert Dabira, doit s'ouvrir mardi au Congo-Brazzaville.
Izf
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