C’est à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi à Conakry, que l’opposition républicaine a annoncé la reprise de ses manifestations à partir du lundi 14 mai 2018 sur toute l’étendue du territoire national.
En effet, d’après le porte-parole de l’opposition républicaine, Alsény Makanera Kaké, cette décision est motivée entre autres par le volte-face du comité de suivi concernant son refus systématique de la mouvance présidentielle pour la reprise des élections dans les 250 bureaux de vote qui sont sources de conflits.
A cela s’ajoute aussi, l’arrestation de 107 militants de l’UFDG depuis le scrutin du 4 février dernier et le harcèlement des élus de l’opposition.
« Aujourd’hui, les partis de la mouvance, ne veulent plus négocier ; ce qui les intéresse, c’est de maintenir le statu quo, c’est-à-dire garder les résultats des élections tels qu’ils ont été proclamés par la CENI. Alors, nous avons décidé, puisque c’est les seuls moyens légaux dont nous disposons donc de reprendre nos manifestations. Ainsi, dès le lundi 14 mai, nous allons commencer par la journée ville morte », a affirmé, M. Kaké.
C’est à cet effet, qu’il ajoutera que l’opposition républicaine suspend désormais sa participation au comité de suivi qui selon elle, n’apporte pas grand-chose pour l’instant.
Pour sa part, le Chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a rappelé que les membres du comité de suivi avaient montré une bonne volonté de sortie de crise avant de faire une volte-face.
Selon M. Diallo, malgré l’effort des partenaires techniques et financiers qui ont proposé des pistes de solution au deux camps, celles-ci ont été rejetées par la mouvance.
Af
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