Le procès du général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016 poursuivi par la justice du Congo-Brazzaville pour "atteinte à la sûreté intérieure de l’État", s'est ouvert lundi devant la Cour criminelle en l'absence des médias tenus à l'écart.
Ancien chef d’État-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso, aux arrêts depuis juin 2016, Jean-Marie Michel Mokoko, 71 ans, a comparu en fin de matinée pour ce procès qualifié par sa défense de "règlement de comptes politiques".
Les journalistes qui avaient pu accéder à la salle d'audience ont été priés de sortir avant l'arrivée du prévenu dont on attendait la lecture de l'acte d'accusation.
D'autres journalistes, dont les représentants de deux médias français, RFI et AFP, n'ont même pas pu entrer dans l'enceinte du tribunal alors qu'ils étaient accrédités et qu'on leur avait délivré des badges.
Seules la télévision d’État Télé Congo et la presse présidentielle ont pu rester dans la salle d'audience.
Dans le passé, de grands procès ont été ouverts aux médias à Brazzaville, comme celui des disparus du Beach en 2005 ou celui des explosions de 2012 qui avaient fait près de 300 morts.
En mars 2016, l'officier, formé à Saint-Cyr, avait terminé troisième de l'élection présidentielle (moins de 14% des voix) marquée par la réélection contestée dès le premier tour du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir au total.
Après ce vote, le général Mokoko et d'autres candidats avaient appelé à la "désobéissance civile". "S’il avait voulu faire un coup d’État, il l’aurait fait depuis longtemps. Jamais le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a dit: +Prenez les armes+", a plaidé jeudi sur RFI l'un de ses avocats, Norbert Tricaud.
Son acte d'accusation n'a pas encore été rendu public, ni les faits précis qui lui sont reprochés.
Ses avocats congolais et français ont prévenu qu'ils "ne prendront pas la parole à l’audience".
Ancien chef d’État-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso, aux arrêts depuis juin 2016, Jean-Marie Michel Mokoko, 71 ans, a comparu en fin de matinée pour ce procès qualifié par sa défense de "règlement de comptes politiques".
Les journalistes qui avaient pu accéder à la salle d'audience ont été priés de sortir avant l'arrivée du prévenu dont on attendait la lecture de l'acte d'accusation.
D'autres journalistes, dont les représentants de deux médias français, RFI et AFP, n'ont même pas pu entrer dans l'enceinte du tribunal alors qu'ils étaient accrédités et qu'on leur avait délivré des badges.
Seules la télévision d’État Télé Congo et la presse présidentielle ont pu rester dans la salle d'audience.
Dans le passé, de grands procès ont été ouverts aux médias à Brazzaville, comme celui des disparus du Beach en 2005 ou celui des explosions de 2012 qui avaient fait près de 300 morts.
En mars 2016, l'officier, formé à Saint-Cyr, avait terminé troisième de l'élection présidentielle (moins de 14% des voix) marquée par la réélection contestée dès le premier tour du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir au total.
Après ce vote, le général Mokoko et d'autres candidats avaient appelé à la "désobéissance civile". "S’il avait voulu faire un coup d’État, il l’aurait fait depuis longtemps. Jamais le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a dit: +Prenez les armes+", a plaidé jeudi sur RFI l'un de ses avocats, Norbert Tricaud.
Son acte d'accusation n'a pas encore été rendu public, ni les faits précis qui lui sont reprochés.
Ses avocats congolais et français ont prévenu qu'ils "ne prendront pas la parole à l’audience".
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