Suite à la hausse du prix du carburant à la pompe, l’inter central syndical CNTG-USTG s’est réuni ce lundi 2 juillet 2018 à la bourse du travail pour discuter de cette question d’augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe et voir quelles sont les dispositions à prendre.
Au cours donc des discussions, les syndicalistes ont menacé de déclencher une grève si toute fois le prix de l’essence et du gasoil ne revenaient pas à 8 000 FGN comme auparavant.
Autour de la table, les syndicalistes ont tout d’abord fait le compte rendu de leur rencontre avec le premier ministre avant de prendre des dispositions pour la baisse du prix du carburant.
Interrogé, le Président de la commission nationale syndicale de négociation, El Hadj Mamadou Mansaré parle des dispositions prises: « Au terme de cette rencontre, les travailleurs ont demandé à ce que le prix du carburant revienne à 8 000 FG faute de quoi, ils iront en grève. Si le prix ne revient pas à 8 000 aujourd’hui, on rendra compte, et on conviendra de la date de la grève ».
Quant au Secrétaire Général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), Louis M’Bemba Soumah, lui dira ceci : « Le pays-là est à nous. La Guinée nous appartient et on ne laissera personne venir nous embêter et nous appauvrir, on refuse ! Comment peut-on prendre des décisions importantes comme celles-ci sachant bien que ce n’est pas ce qu’on s’était dit lors de notre rencontre avec le gouvernement. Ils attendent à notre insu pour dire ceux qu’ils veulent. Nous ne serons pas d’accord face à cette décision d’augmentation du prix du carburant et nous allons prendre nos dispositions ».
De son côté, le Secrétaire Général de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), Amadou Diallo a donné un délai de 72 heures au gouvernement pour que le prix du carburant soit ramené au niveau où il était, à savoir 8000 GNF.